Thèse en cours

Epidémiologie et facteur de virulence de Tenacibaculum, agents responsables de la ténacibaculose du Platax orbicularis
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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 24/05/2022. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Pierre Lopez
Direction : Denis SaulnierEric Duchaud
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Biologie cellulaire et moléculaire
Date : Inscription en doctorat le 19/11/2018
Soutenance le 24/05/2022
Etablissement(s) : Polynésie française
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale du Pacifique (Faaa)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de recherche "Ressources Marines en Polynésie Française" (RMPF) - Ifremer

Mots clés

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Résumé

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Le Paraha peue est l’espèce emblématique sur laquelle est basé le développement de la pisciculture marine en Polynésie française. Depuis près de 10 ans, des épisodes récurrents de pathologies regroupées sous le terme générique de ténacibaculose sont responsables de mortalité peu après la mise en cage dans le lagon des alevins et menacent la pérennité de cette filière piscicole. Les bactéries du genre Tenacibaculum sont responsables de ces épisodes. Toutefois, la compréhension de ces pathologies reste pour le moment parcellaire et aucune étude épidémiologique n'a pour le moment été réalisée pour déterminer l'origine et la diversité des agents pathogènes responsables de ces épisodes infectieux en Polynésie française. Sans ces données préalables, l’établissement d’un traitement spécifique et efficace permettant de lutter contre ce(s) pathogène(s) dans les élevages polynésiens est difficilement envisageable. L’objectif de mon projet de thèse est d’étudier la diversité génétique des agents responsables, leurs prévalences, et les facteurs environnementaux pouvant favoriser ou expliquer leur apparition et dissémination. Pour répondre à ces problématiques, j’ai collecté plus de 500 isolats bactériens, provenant de différents compartiments et sites d’élevage, qui sont en cours de caractérisation moléculaire grâce à de nouveaux outils de diagnostics innovants. Les premiers résultats révèlent l’existence d’une diversité génétique jusqu’alors insoupçonnée en Polynésie française.