Recherche de signatures de nouvelles planètes et de disques circumstellaires parmi les archives SPHERE
Auteur / Autrice : | Cristian Cristian Romero |
Direction : | Anne-marie Lagrange |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Astrophysique et Milieux Dilués |
Date : | Inscription en doctorat le 24/10/2017 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale physique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Planetologie et d'Astrophysique de Grenoble |
Résumé
Contexte: L'imagerie à haut contraste est un champ d'évolution rapide, où un traitement avancé des données et une stratégie d'observation optimale sont essentiels pour détecter et caractériser des planètes faibles ou des matières circumstellaires (disques protoplanétaires et disques de débris). Actuellement, la plupart des observations reposent sur l'utilisation de l'imagerie différentielle angulaire (ADI, Marois et al., 2006), qui s'est révélée très réussie pour les détections ponctuelles telles que les planètes. Cependant, il a des limites intrinsèques car il est insensible à des objets très étendus tels que les disques pole-on, mais aussi à des planètes très proches des étoiles en dessous de quelques centaines de milliarcseconds. L'utilisation de grandes bibliothèques d'étoiles de référence, construites à partir de données archivistiques, pour caractériser et soustraire l'halo stellaire, est une technique puissante, connue sous le nom d'imagerie différentielle de référence (RSDI, Gerard et al., 2016). À titre d'exemple frappant, la réanalyse des données HST / NICMOS à l'aide de RDI (projet ALICE, Choquet et al., 2014, 2016, 2017) a révélé une dizaine de nouveaux disques de débris qui ont été ignorés en premier lieu. But: L'objectif du projet de doctorat est d'améliorer les capacités de SPHERE en matière de contraste élevé en mettant en uvre la technique de post-traitement RSDI à grande échelle. Ce travail sera l'occasion de mieux comprendre la stabilité de l'instrument, et plus particulièrement le temps de corrélation des mouchetures sur des échelles de temps très longues.