L'arbitrage d'investissement et l'expropriation judiciaire
Auteur / Autrice : | Ramy Bassily |
Direction : | Sébastien Manciaux |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 13/11/2018 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit, Gestion, Economie et Politique (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de REcherche sur le DroIt des Marchés et des Investissements internationaux |
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....) |
Mots clés
Résumé
Le nombre d'arbitrages investisseurs-États augmente de façon remarquable. Souvent la procédure arbitrale est soumise aux dispositions des Accords Internationaux d'Investissement conclus par l'État et les principes du droit international. Certaines situations peuvent être considérées comme une violation d'un de ces accords alors même que ces situations sont tout à fait légales selon la loi nationale. L'expropriation judiciaire se place en tête de telles situations critiques. L'expropriation illicite est généralement interdite par les Accords Internationaux d'Investissement. Néanmoins, l'expropriation en cas d'expropriation judiciaire dont cette thèse est l'objet n'intervient pas dans le cadre du pouvoir normatif de l'État, mais elle résulte d'une décision judiciaire. En matière d'arbitrage d'investissement, le standard d'expropriation judiciaire n'existe pas à proprement parler. Toutefois, plusieurs tribunaux arbitraux ont reconnu l'expropriation judiciaire sans suffisamment l'expliquer. Comprendre l'expropriation judiciaire et obtenir des orientations claires sur la légalité de ce principe aidera à créer un équilibre entre les droits et les obligations des États et des investisseurs.