Thèse en cours

LES ASSYRIENS AU MUSÉE : L'INTÉGRATION DU PROCHE-ORIENT ANCIEN DANS L'HISTOIRE OCCIDENTALE.

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AttentionLa soutenance a eu lieu en 2021. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Silvia Roman
Direction : Maria Grazia Masetti-RouaultRita Dolce
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de l'antiquité : histoire, archéologie, langues et littératures
Date : Soutenance en 2021
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres en cotutelle avec Università degli Studi di Roma Tre
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
établissement opérateur d'inscription : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Maria-Grazia Masetti-rouault, Mario Micheli, Pedro Azara, Rita Dolce, Ivan Guermeur
Rapporteur / Rapporteuse : Mario Micheli, Pedro Azara

Résumé

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À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, à la suite des premières fouilles archéologiques au Proche-Orient, les découvertes les plus spectaculaires arrivent en Occident pour être présentées au grand public. L’histoire de l’installation au musée, au milieu des autres antiquités, des témoignages archéologiques proche-orientaux, en particulier des sculptures assyriennes, permet d’éclaircir certains aspects du regard porté par l'Occident sur ces œuvres et ces cultures. Ce regard, et l’histoire qu’il a créée, montrent leurs liens étroits avec les stratégies politiques et culturelles des nations européennes, dans une période où les musées devenaient le lieu de représentation du pouvoir, notamment de son succès politique. L’intérêt de ces pays pour l’Empire ottoman, auparavant principalement pour des raisons économiques et commerciales, s'intensifie et se complique à la fois, se combinant avec de nouveaux enjeux, apparemment scientifiques, mais aussi de prestige national et d’orgueil personnel des personnalités entrées en jeu à ce moment. Ainsi les musées européens, encore dans une phase de construction de leurs méthodes et leurs missions, ne cessaient de se confronter entre eux pour arriver enfin à constituer chacun sa propre stratégie originale, au fond de façon parallèle à ce qui se passait sur les terrains archéologiques.