Thèse en cours

Etude de la virulence du virus de la Peste des Petits Ruminants en relation avec la variabilité de la réponse de l’hôte

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 17/12/2021. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Roger-junior Eloiflin
Direction : Philippe Totte
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Evolution des systèmes infectieux
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 17/12/2021
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale GAIA Biodiversité, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau (Montpellier ; 2015-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ASTRE - Animal, Santé, Territoires, Risques et Ecosystèmes
Jury : Président / Présidente : Stéphane Bertagnoli
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Totté, Branka Horvat, David Biron, Anne Nathalie Volkoff, Sophie Thévenon
Rapporteur / Rapporteuse : Branka Horvat, David Biron

Résumé

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La peste des petits ruminants est une maladie virale causée par le virus de la peste des petits ruminants. Ce virus, qui appartient au genre Morbillivirus, provoque une maladie grave chez les petits ruminants domestiques (chèvres et moutons) mais atteint également les suidés et artiodactyles sauvages. Dans la nature, la maladie se présente sous trois formes principales : une forme suraiguë, une forme aiguë et une forme subaiguë, voire asymptomatique. Les formes aiguës sont caractérisées par l'apparition de symptômes (tels que la toux, la diarrhée, l'écoulement oculaire et nasal) entraînant une morbidité et une mortalité élevées. Les formes inapparentes, qui sont difficiles à détecter, peuvent contribuer à la propagation silencieuse de la maladie. Dans cette thèse, nous avons cherché à déterminer les facteurs viraux ou de l'hôte qui conduisent à l'apparition ou non des symptômes de la maladie. Pour ce faire, nous avons appliqué une approche multi-omique comprenant des méthodes de séquençage de nouvelle génération (ADN, ARN), la cytométrie de flux et la spectrométrie de masse. Les résultats obtenus montrent qu'un petit nombre de mutations peut influencer la virulence d'une souche de PPRV. Ces mutations, distribuées dans l'ensemble du génome viral, peuvent être associées à l'atténuation d'une souche virulente à travers, notamment, d’une réduction de la capacité réplicative. La virulence d'une souche virale dépend également de son interaction avec le système immunitaire de l’hôte, donc nous avons analysé la réponse des chèvres Saanen à l’infection par des souches de PPRV de virulences différentes. La vaccination ainsi que l'infection par la souche PPRV Côte d'Ivoire 1989 (faible virulence) n'ont induit aucun symptôme de maladie. Ces souches ont montré une faible réplication dans les cellules du système immunitaire (macrophages et lymphocytes). Cette faible réplication, en plus de l'induction d'une réponse antivirale efficace, est en partie responsable de l'absence de symptômes observés. La souche PPRV Maroc 2008 (forte virulence) présente un niveau élevé de réplication et induit une forte activation de la réponse antivirale et inflammatoire qui s'atténue après la synthèse d'anticorps spécifiques du virus. Les éléments clés qui sous-tendent ces réponses sont expliqués et discutés dans les différents chapitres de cette thèse.