Le Conseil d'État sous la Restauration (1814-1830)
Auteur / Autrice : | Marie-Adelaïde Gosselin |
Direction : | Marc Bouvet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du droit |
Date : | Soutenance le 12/12/2022 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Droit et de Science Politique (Rennes ; 2022-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de l'Ouest : droit et Europe (Rennes) |
Jury : | Président / Présidente : Grégoire Bigot |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Bouvet, Grégoire Bigot, Anne-Laure Girard, Damien Salles, Anissa Hachemi, Tiphaine Le Yoncourt | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Laure Girard, Damien Salles |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le Conseil d’État de la Restauration demeure très largement méconnu, ce qui compte tenu de l’importance de l’institution, paraît surprenant. C’est cette lacune historique que cette thèse entend combler. Créé par la Constitution du 22 frimaire An VIII (13 décembre 1799), le Conseil d’État devient l’auxiliaire essentiel du pouvoir personnel de Napoléon Bonaparte. Par conséquent, à la chute de l’Empire, les débats sur la survie de l’institution sont nombreux. Son existence tant en avril 1814 qu’en juin 1815 est-elle véritablement menacée ? L’enjeu de l’étude est de déterminer comment et pourquoi le Conseil d’État parvient à survivre. Le dépouillement de nombreuses sources d’archives, pour certaines jamais utilisées jusqu’ici, offre une vision très largement renouvelée du Conseil d’État de la Restauration. Tout d’abord, le Conseil d’État devient un corps de professionnels protégés par des garanties statutaires, en dépit des vicissitudes politiques de la Restauration.Le Conseil d’État de la Restauration se professionnalise également dans ses activités de juge administratif suprême et de conseil du gouvernement, où il joue un rôle plus important que ce que l’on pouvait croire. Finalement, la Restauration se révèle être une période cruciale de l’histoire du Conseil d’État.