Droit de communication au public en matière de droit d'auteur
Auteur / Autrice : | Victoria Lullier |
Direction : | Antoine Latreille, Pierre Sirinelli |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Privé et Sciences Criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2018 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | Droit, Economie, Management |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CERDI - Centre d'Etudes et de Recherche en Droit de l'Immatériel |
référent : Faculté de droit, économie, gestion |
Résumé
Le droit d'auteur est né en France avec les lois révolutionnaires de 1791 et 1793, lesquelles ont posé les premières bases de la matière en reconnaissant à l'auteur deux droits patrimoniaux : le droit de reproduction et le droit de représentation. Ils reflètent la vocation de l'auteur de tirer un profit de l'exploitation de son uvre de l'esprit. Ces droits sont les éléments les plus anciens et universellement admis du droit d'auteur. Concernant le droit de représentation (droit de communication au public), il s'entend de manière générale comme « la communication de l'uvre au public par un procédé quelconque ». À l'heure du numérique, ce droit est appliqué à toutes les innovations. Cependant, suite à des évolutions technologiques, de nouvelles utilisations des uvres sont apparues, de même que de nouveaux acteurs et de nouveaux modèles économiques. D'après de nombreuses études, ce droit est entré en crise - crise d'interprétation, crise de ses fondements, crise de légitimité. La doctrine, divisée et opposée sur cette question, souhaite majoritairement revenir à l'orthodoxie. Ce thème d'actualité et d'une importance absolue pour les auteurs présente de nombreux enjeux du point de vue juridique et économique. Dans ce contexte, il devient urgent de s'intéresser à la problématique de contenu et des contours du droit de communication au public en matière de droit d'auteur.