Thèse en cours

L'Autre côté de la pièce. Les pays en développement, la CNUCED et le FMI dans les renégociations du système de Bretton Woods (1961-1976)

FR  |  
EN

Accès à la thèse

AttentionLa soutenance a eu lieu le 09/12/2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Raphaël Orange
Direction : Yann GiraudOlivier Feiertag
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Histoire
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 09/12/2024
Etablissement(s) : CY Cergy Paris Université
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Arts, Humanités, Sciences Sociales (Cergy-Pontoise, Val d'Oise)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : AGORA (Cergy-Pontoise ; 2015-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Yann Giraud, Béatrice Cherrier, Laurent Warlouzet, Christine Manigand, Robert Frank, Michel Margairaz, Jean-Claude Lescure, Olivier Feiertag
Rapporteurs / Rapporteuses : Béatrice Cherrier, Laurent Warlouzet

Résumé

FR  |  
EN

Les histoires des négociations monétaires et financières internationales laissent souvent les pays en développement d'Amérique latine, d'Asie et d'Afrique de côté. Dans la continuité d'un renouveau historiographique en cours, la thèse montre que le groupe des 77 pays en développement (G77) eut une influence dans les négociations sur les réformes du système de Bretton Woods de 1961 à 1976. Cette influence fut permise par la création de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) en 1964. La CNUCED et son secrétariat servirent de levier pour intégrer le développement dans les politiques des organisations économiques internationales. La pression politique du G77 et le travail intellectuel du secrétariat de la CNUCED convainquirent le FMI de modifier ses mécanismes de crédits pour mieux répondre aux besoins de ses États-membres en développement. Malgré son indépendance formelle, le Fonds fut entraîné dans le tournant vers le développement que connut l'ensemble du système des Nations Unies jusqu'à la fin des années 1970. Au croisement de plusieurs disciplines (histoire, économie, relations internationales), ces recherches apportent, depuis l'angle Nord-Sud, un éclairage nouveau sur le fonctionnement du système des Nations Unies, l'histoire de la mondialisation financière et l'histoire de la pensée du développement. Ces questions passées ont une forte résonance avec les débats qui animent actuellement les institutions financières internationales quant au futur du financement du développement.