María Teresa León une femme de lettres de la'' Génération du 27''
Auteur / Autrice : | Lourdes Verdugo |
Direction : | Dolores Thion Soriano-Mollá |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Domaine Hispanophone |
Date : | Inscription en doctorat le 14/10/2011 Soutenance le 18/12/2018 |
Etablissement(s) : | Pau |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences sociales et humanités (Pau, Pyrénées Atlantiques) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe de recherche Identités, territoires, expressions, mobilités (Pau) |
Mots clés
Résumé
Résumé: marie therese leon, une écrivaine de la generation 1927 Dans ce travail de recherche, il s'agit de mettre en lumière la qualité littéraire et la personnalité de l'écrivaine Marie Thérèse León (1903-1988), exilée après la Guerre Civile espagnole avec son mari, le poète Raphaël Alberti, et de montrer la place qu’elle mérite dans la lignée des auteurs de la bien connue “Generación del 27”, parmi lesquels on compte des figures-phares de la poésie espagnole telles que Lorca, Alberti, Aleixandre, Cernuda et d'autres. Cette étude essaie de faire sortir de l’oubli Marie Thérèse León, qui a été eclipsée par la renommée de son partenaire , Raphaël Alberti, lequel avait obtenu, après la mort de Franco, sa réhabilitation en tant que poète de renom. Dans cet objectif , la thèse identifie d'abord les caractéristiques communes des auteurs canoniques du groupe 1927 et, en deuxième lieu, démontre combien Marie Thérése Léon partage les traits qui leurs sont communs ainsi que des concours de circonstances similaires. La thèse aborde également la situation des femmes intellectuelles de l'époque et met en lumière nombre d'autres femmes de lettres de la génération 1927 telles que Rosa Chacel, Ernestina Champourcin, María Zambrano, dont les œuvre respectives ont autant de valeur que celles de leurs collègues masculins. Une place particulière est accordée à l'oeuvre capitale de Marie Thérèse Léon, « Mémoire de la mélancolie », laquelle révèle au mieux la qualité littéraire et l'originalité structurelle de son auteure. Ce livre dresse, à travers sa beauté de prose poétique, non seulement le panorama espagnol précédant la Guerre Civile, mais aussi, l’expérience terrible des expatriés politiques de l’Espagne.