Le modèle d'Identification des Résidents au Village Rural (IRVR) : étude de l'impact de la communication territoriale sur l'attractivité interne du territoire
Auteur / Autrice : | Paul-Mathieu Caitucoli |
Direction : | Valérie Guillard |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Management |
Date : | Inscription en doctorat le 31/08/2018 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | SDOSE Sciences de la Décision, des Organisations, de la Société et de l'Echange |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dauphine Recherches en Management |
établissement opérateur d'inscription : UNIVERSITE PARIS DAUPHINE - PSL |
Mots clés
Résumé
Le maintien des résidents en ruralité est un enjeu majeur des politiques d'attractivité, et ainsi du marketing territorial rural. Pourtant, les recherches en marketing territorial se sont plutôt focalisées sur l'attractivité de populations « externes » au territoire, surtout à l'échelle de grandes régions et de métropoles. Or, l'étude des résidents est cruciale et représente une autre facette de l'attractivité territoriale, une attractivité dite « interne ». Elle permet de favoriser l'implication des résidents et ainsi renforcer la cohésion sociale dans les territoire. L'étude des résidents permet de prendre en compte les spécialités propres aux territoires, et ainsi au marketing territorial d'être pleinement légitime. Dans les territoires ruraux, le marketing territorial emprunte aux représentations du territoire afin de valoriser la qualité de vie de ces espaces. Notre thèse suggère que ces représentations appellent l'enjeu managérial de la communication territoriale. Nous supposons que la communication peut directement influencer l'intention de rester sur le territoire des résidents. Après une étude approfondie des représentations de la ruralité et de leurs enjeux pour le marketing territorial (partie 1), nous testons l'influence de la communication territoriale sur l'intention de rester sur le territoire (partie 2). Nous testons ce lien sur trois grandes représentations : rural idyll « nature », « social », « services ». Nous montrons que la communication hédonique a globalement plus d'impact que la communication symbolique sur l'intention de rester sur le territoire. Le bien-être est une variable pertinente pour expliquer ce lien. En dehors du rural idyll « nature » pour les résidents secondaires, la communication hédonique (vs. symbolique) n'a en revanche pas plus d'impact sur l'intention de rester des résidents principaux ou secondaires, relativisant ainsi l'idée d'un fort conflit de représentations entre ces deux populations.