Étude sémantique de baron et chevalier (XIIe-XVe siècle) : essai de méthode pour les dénominations féodales
Auteur / Autrice : | Zinaida Geylikman |
Direction : | Joëlle Ducos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Soutenance le 28/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) |
Laboratoire : Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Soutet |
Examinateurs / Examinatrices : Joëlle Ducos, Olivier Soutet, Sylvie Bazin-Tacchella, Georges Kleiber, Sophie Marnette | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Soutet, Sylvie Bazin-Tacchella |
Mots clés
Résumé
Le point de départ de la thèse est une interrogation sur l'importance de la variation du sémantisme en français médiéval entre les différents genres textuels au cours du Moyen Âge. L'étude a été menée sur plusieurs dénominations féodales dont il s’agit de déterminer le contenu sémantique et son éventuelle évolution du XIIe au XVe siècle. La recherche s'appuie sur un corpus comportant des textes de genres suivants : chansons de geste, romans, chroniques et textes documentaires. L'analyse du sémantisme des dénominations étudiées se fait par le biais de l'étude des occurrences relevées au cours du dépouillement exhaustif, automatique ou manuel, de la totalité des textes de notre corpus. Deux angles sont adoptés lors de l'analyse : l'étude du co-texte linguistique des occurrences et l'étude du contexte narratif de leur apparition. En raison des dénominations étudiées, qui appartiennent pleinement au vocabulaire de la féodalité, l'analyse linguistique ne se sépare pas des travaux d’historiens et de littéraires concernant l'évolution de la société féodale et les textes de notre corpus. Au terme de la thèse sont apparus nettement des régularités dans les évolutions des emplois et du contenu sémantique des dénominations étudiées, ce qui démontre la nécessité d'intégrer la question des genres textuels dans les études sémantiques. Au-delà de résultats pour ces dénominations, il s’agit l'expérimentation d'une méthode pour la sémantique du français médiéval.