Les finances du roi d'après les archives palatiales de Mari au temps de Zimri-Lim.

The king's finances from Mari's palace archives at the time of Zimri-Lim.

• Auteur / Autrice : Mouaad Oumari
• Direction : Michaël Guichard
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Sciences de l'antiquité : histoire, archéologie, langues et littératures
• Date : Inscription en doctorat le 07/12/2015
• Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Anthropologie et histoire des mondes antiques (Paris ; 2010-....)
• Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)

Mots clés

Mots clés libres

Finances

Zimri-Lim

Etat

Fiscalité

Économie

Mari

Zimri-Lim

Economy

Finances

Mari

Tax system

State

Résumé

L'intitulé de ce sujet invite à s'interroger d'une part sur la fortune du roi, et d'autre part sur le financement d'un royaume probablement déficitaire. Il est évident que pour assurer le bon fonctionnement de son territoire, le souverain est astreint à des dépenses fixes et courantes.Toutefois, le roi de Mari est contraint à l'endettement pour des raisons diverses : guerres, culte, fêtes. Si les guerres sont très souvent coûteuses, paradoxalement, c'est aussi par elles que le monarque tire ses recettes notamment par le pillage (harrânum) et le tribut (biltum). L'autre grande source de richesse est assurée par la production agricole, l'élevage et le commerce qui ne peuvent fonctionner sans des infrastructures solides, entretenues régulièrement (canaux d'irrigation) et une sécurité sans faille. Par ailleurs le palais de Mari « Etat dans l'Etat » avec sa cohorte de personnels administratifs, son harem, ses artisans, nécessite un budget de fonctionnement non négligeable. Un travail préliminaire consisterait à établir une typologie des taxes. Les points essentiels à développer sont les notions d'impôts directs et indirects. Dans le même temps, ce sujet incite à nous questionner sur les particularités de la fiscalité Mariote à l'époque amorrite. D'un point de vue institutionnel, il est important de se demander qui lève l'impôt ?Quels sont les groupes de personnes taxées ? Quelle en est la périodicité? Répond-t-elle à un moment précis dans le calendrier? En définitive, le sujet nous mène à réfléchir à la notion de proto-État et d'État, à celle de budget et par conséquent à la question de l'endettement.

The following topic explores the fortune of the king on the one hand, and the financing of a kingdom , probably in deficit, on the other. It is obvious that to ensure the good functioning of his territory, the sovereign is constrained to fixed and current expenses. The King of Mari is also forced to debt for various reasons: wars, worship, celebration. However, If wars are very often expensive, it is also through them that the monarch draws his incomes, including by looting (harrânum) and tribute (biltum). The other major source of wealth is provided by agricultural production, livestock and trade. They can not operate without a solid infrastructure, which has to be regularly maintained with a faultless safety.In addition, Mari Palace a 'State in the State' with its cohort of administrative staff, harem, craftsmen, requires a significant operating budget. A preliminary work would be to establish a typology of taxes. The essential points to develop are the notions of direct and indirect taxes. At the same time, this subject encourages us to question the peculiarities of Mari's taxation at the Amorite time. From an institutional point of view, it is important to ask : who raises the tax ? Who are the taxpayers ? What is the periodicity ? In other words, to wonder in a global way about the institution and the tax organization in Mari. Ultimately, the subject leads us to think about the notion of proto-state and state, that of budget and therefore the question of indebtedness.