Sur le chemin d'une spiritualité exubérante(jahri)chez les femmes soufies qâdéris Téhéran

On the way of an exuberant spirituality (jahri) among qaderi sufi women of Tehran

• Auteur / Autrice : Kamnoush Khosrovani
• Direction : Michael Houseman, Thierry Zarcone
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Anthropologie
• Date : Inscription en doctorat le 07/12/2015
• Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe sociétés, religions, laïcités
• Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : EPHE PARIS

Mots clés

Mots clés libres

Rituel

Pratiques corporelles

Genre

Ritual

Bodily Practices

Gender

Résumé

Ma recherche actuelle s'amorce par une enquête ethnographique sur et autours des pratiques corporelles, particulièrement exubérantes (jahri), des femmes d'une confrérie soufie (les qâdéris) dans un cadre urbain. Cette enquête s'inscrit dans la suite de mes recherches en master d'ethnomusicologie et d'anthropologie de la danse (EMAD-Paris Ouest) sur les formes et dispositions que prennent des pratiques féminines soufies en Iran. Elle cherche à saisir les différentes formes de participation corporelle des membres de cette communauté confessionnelle dans la capitale iranienne et à les mettre en perspective avec les rituels observés au Kurdistan Iranien, où ils sont plus répandus. Ces investigations ont formé, au fur et à mesure, mon regard et mes questionnements sur la performance corporelle des femmes soufies au croisement de leur pratique spirituelle à Téhéran, où ces “nouvelles” formes de spiritualités sont assez récentes et encore peu usuelles.

My research is initiated by a participatory ethnographic investigation on and about the exhuberant bodily practice of the sufi members of a major brotherhood (qaderiya) in an urbain contexte. This study intends to define different forms of bodily participation of the members of this confessionnal community in the iranian capital and to put this observation in perspective of the same ritual in the iranian kurdistan region (fieldwork from 2014-2016), where these practices are more popular.