Thèse en cours

Identité humaine et divinisation dans l'Antiquité tardive. Théories et pratiques rituelles
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Auteur / Autrice : Akindynos Kaniamos
Direction : Philippe Hoffmann
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Etudes grecques
Date : Inscription en doctorat le 31/08/2017
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'études sur les monothéismes
établissement opérateur d'inscription : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)

Résumé

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L'objectif premier de cette recherche est l'examen de la notion de divinisation dans le cadre du polythéisme grec au cours de l'Antiquité tardive. Dans un premier temps, il est question de démontrer par quelles voies théoriques et par quelles pratiques rituelles la divinisation peut être entendue et analysée comme entraînant la transformation de l'identité humaine. Ensuite, il s'agit d'examiner comment l'être humain aspirant à la divinisation et à la libération de son âme des liens de la matière détient en soi le potentiel de réinventer sa propre subjectivité dans cette dimension intelligible (du νοῦς) où l'identité humaine s'étendrait jusqu'au point de se concevoir, voire de se définir, à partir de sa relation avec le divin et avec les concepts universels. Notre recherche vise, en conséquence, à élargir les catégories de conception de soi proposées par Gill pour l'antiquité classique (Gill, C., Personality in Greek Epic, Tragedy, and Philosophy: The Self in Dialogue, London, Clarendon Press, 1996) afin de les faire correspondre à la relation entre l'homme et les universels d'après le corpus des auteurs néoplatoniciens, et surtout à partir des écrits de Plotin, de Porphyre, de Jamblique et de Proclus. La problématique d'une nouvelle identité résultant de la proximité avec le divin sera égalent examinée dans certains textes ésotériques de l'Antiquité tardive, tels que les Oracles Chaldaïques (c.200 AD), l'Hermetica (CH, c.100-400 AD) et les Papyri Graecae Magicae (PGM, c.100-400 AD).