Analyse multimodale des aspects non verbaux du stress en situation normale et pathologique
Auteur / Autrice : | Michel Spodenkiewicz |
Direction : | Jean Bernard Gouyon, David Cohen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences technologies et santé |
Date : | Soutenance le 15/11/2019 |
Etablissement(s) : | La Réunion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, Technologies et Santé (Saint-Denis, La Réunion ; 2010-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études périnatales de l'océan Indien (Saint-Pierre, Réunion) |
Jury : | Président / Présidente : Bérénice Doray |
Examinateurs / Examinatrices : Estelle Nobecourt-Dupuy | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Falissard, Cédric Galéra |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le stress est omniprésent et consubstantiel à la vie, mais son excès peut être source de conséquences néfastes tant pour la santé mentale que physique d’un individu. Les mesures du stress ont évolué parallèlement au développement de ses modélisations et des techniques avec, plus récemment, une approche intégrative de ses différents modes d’expression avec l’essor de l’informatique affective. Évaluer et comprendre le stress passe par la capacité à mesurer et analyser ses différents modes, dont les aspects non verbaux constituent une composante essentielle. Ce travail décrit le cheminement allant de considérations générales sur l’évolution des modèles du stress et de ses mesures à la construction d’une expérience originale permettant de le mesurer en différenciant le stress auto et hétéroperçu. Il a pour objectif principal de proposer une méthode d’analyse multimodale des aspects non verbaux du stress et de valider les algorithmes qui permettent sa classification. Nous montrons son intérêt en situation expérimentale auprès de volontaires non pathologiques confrontés à une tâche cognitive arithmétique dans un contexte d’évaluation sociale. Nous donnons des exemples du développement de son utilisation dans trois autres contextes : celui de la recherche fondamentale sur l’évaluation des mécanismes sous-tendant l’efficacité d’une technique de soin, celui de la recherche clinique portant sur l’évaluation d’une thérapie cognitivo-comportementale en population pathologique ainsi que celui de la recherche en pédagogie avec l’évaluation des impacts des enseignements par simulation. Nous évoquons les enjeux de l’évaluation du stress et de l’interprétation des résultats en recherche fondamentale et clinique. Nous discutons de leur intérêt transdisciplinaire et intégratif dans l’évolution des connaissances sur la psychopathologie, l’amélioration de la qualité des soins, la formation en santé et plus généralement sur le fonctionnement de l’être humain.