Enchanter pour dénoncer : quand la fiction politique pense les autoritarismes
Auteur / Autrice : | Rébecca Maquin-Silland |
Direction : | Catherine Brun |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation françaises |
Date : | Soutenance le 21/12/2023 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Brodziak |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Brun, Sylvie Brodziak, Sylvie Servoise, Corinne Grenouillet, Érik Leborgne | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sylvie Brodziak, Sylvie Servoise |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’enjeu de cette thèse est d’examiner les aspects non fictionnels et épitextuels de Michel Houellebecq, Antoine Volodine, Jean-Christophe Rufin et Boualem Sansal en relation avec quatre de leurs fictions d’anticipation. Elle souligne dans une première partie leur rôle d’auteurs vigilants qui critiquent le libéralisme économique, pointent les dérives démocratiques et soulignent une dépression générationnelle. La deuxième partie se penche sur la dimension politique propre à la fiction de ces auteurs en explorant des mondes autoritaires complexes dans Globalia, Terminus radieux, Soumission et 2084 : la fin du monde. Enfin, la troisième partie examine comment ces fictions sondent la frontière entre l’imaginaire et la réalité, tout en développant l’idée que l’art de l’écriture peut forger de nouvelles formes d’autorité et raviver le concept d’utopie, offrant ainsi une perspective singulière sur la pensée politique contemporaine.