La production des quartiers informels dans le Grand-Tunis : Entre pratiques émancipatrices et politiques de réhabilitation
Auteur / Autrice : | Cyrine Jendoubi |
Direction : | Noria Semmoud |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Aménagement |
Date : | Inscription en doctorat le 10/11/2017 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences de l'Homme et de la Société |
Résumé
Face à une compétition accrue entre les villes et à une « internationalisation des politiques publiques » (Legros, 2007), un intérêt majeur a été porté vers les grands projets d’urbanisme qui incarnent un véritable élément attrayant pour les investisseurs. Dans ce contexte, les populations moyennes et modestes se sont trouvées exclues du marché foncier formel qui était essentiellement destiné à des catégories solvables. Ces inégalités feront appel à une forme d’urbanisation qui va répondre aux besoins de ces populations ; il s’agit de l’habitat informel qui s’est positionné comme une forme alternative de production foncière. Nous parlons d’une véritable source d’empowerment et d’émancipation des populations où ces dernières représentent un acteur important dans la mise en place de ce morceau de la ville. Ce travail s’intéressera à l’étude de ce type d’urbanisation non réglementaire en Tunisie dans le Grand-Tunis. Nous considérons que ces quartiers d’auto-constructions sont un produit des compétences des habitants qui ont orchestré les opérations d’aménagement de ces lieux et des politiques de réhabilitation qui prônent l’intégration et l’amélioration des conditions de vie au sein de ces entités.