Thèse en cours

Étude des fortes précipitations dans la zone côtière méridionale ouest-africaine

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu en 2021. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Marc Kpanou
Direction : Pierre CamberlinExpédit Vissin
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Climatologie
Date : Soutenance en 2021
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Biogéosciences (Dijon)
Jury : Président / Présidente : Salem Dahech
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Camberlin, Pierre Akponikpe, Expédit Vissin, Pascal Roucou, Théo Vischel, Henri S. Totin, Christophe Houssou
Rapporteurs / Rapporteuses : Salem Dahech, Pierre Akponikpe

Mots clés

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Résumé

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La présente étude vise à caractériser la climatologie, les variations et tendances, la dynamique spatio-temporelle et les paramètres atmosphériques des précipitations extrêmes sur le littoral méridional ouest-africain. Trois types de données ont été utilisées : les données pluviométriques journalières in situ issues de 31 stations réparties au Bénin, Togo, Ghana et Côte d’Ivoire ; les estimations de précipitation par satellite ; les réanalyses Era-Interim. Les événements extrêmes sont définis à l’échelle journalière comme ceux dépassant le 95e centile (P95). Les précipitations littorales sont plus intenses (P95 littorale = 64,5 mm/j) que celles de l’intérieur du continent (P95 = 50 mm/j). Aussi, les événements pluvieux extrêmes sont enregistrés au cours de la période mai-juin-juillet. Le nombre de jours où la pluviométrie dépasse le P95 et la contribution du cumul des précipitations supérieures au P95 par rapport au cumul annuel enregistrent une baisse et une augmentation respectivement sur la période 1951 – 2015 et 1981 – 2015. Ainsi, la reprise pluviométrique observée par plusieurs auteurs dans la zone guinéenne, trouve son explication dans l’apport de plus en plus élevé des précipitations extrêmes dans la pluviométrie. Les fortes précipitations de type 1 et 5 (précipitations extrêmes respectivement à l’est et à l’ouest du LMAO), sont induites par des MCSs (mesoscale convective systems) en provenance des hauts plateaux du Cameroun, dont la convection est intensifiée par une CAPE et une humidité supérieure à la normale. Si les précipitations intenses de type 2 se manifestent par de fortes précipitations à l’Est et à l’Ouest du LMAO, celles de type 3 se singularisent par l’occurrence de fortes précipitations sur tout le long du LMAO sur deux jours successifs. Les conditions qui accompagnent les précipitations extrêmes de type 2 et 3 présentent des similitudes : pluies de mousson associées à un flux de sud à sud-ouest renforcé sur le littoral, en liaison avec le passage systèmes perturbés dans la zone soudano-sahélienne. Néanmoins les extrêmes pluviométriques dans la classe 3 sont expliquées par la relative longue durée de vie de la perturbation sahélienne (5 jours) par rapport à son homologue de classe 2 qui a une durée de vie plus courte (3 jours). Les précipitations intenses de type 4 localisées uniquement à l’ouest du cap des Trois-Pointes et pendant deux jours successifs, sont associées à des systèmes stationnaires de cellules de circulation de basse atmosphère.