Thèse en cours

La prise en compte de la protection de l'environnement dans les contrats pétroliers en Afrique, Analyse à partir des contrats de partage de production: étude comparée de la Guinée, de la Mauritanie et du Sénégal

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 17/06/2019. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Kardiatou Ka
Direction : Jean-Luc PissalouxIbrahim Ly
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit public
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 17/06/2019
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté en cotutelle avec Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit, Gestion, Economie et Politique (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de REcherches et d'études en Droit Et Science POlitique
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....)
Jury : Président / Présidente : Demba Sy
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Pissaloux, Moustapha Aidara, Anne Rainaud, Ibrahim Ly
Rapporteurs / Rapporteuses : Moustapha Aidara, Anne Rainaud

Mots clés

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Résumé

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Aujourd’hui, le continent africain occupe une place importante dans le secteur des hydrocarbures, le cercle des pays producteurs s’agrandissant de plus en plus. Des pays comme la Mauritanie et le Sénégal sont au début des exploitations, d’autres à l’instar de la Guinée présentent un potentiel non négligeable pour les années à venir. Ne disposant pas de moyens financiers et techniques pour la mise en valeur des hydrocarbures, ces pays d’accueil (Sénégal, la Guinée, la Mauritanie) sont contraints de coopérer avec les sociétés pétrolières étrangères. Cette coopération est encadrée par des contrats pétroliers dont le CPP, devenu un modèle de contrat très privilégié en Afrique. Ce type de contrat a été introduit par les nouveaux codes pétroliers et porte sur les opérations de recherche et d’exploitation et de transport des hydrocarbures qui constituent des activités dangereuses pour l’environnement (la pollution, la déforestation, la nuisance, des problèmes sociaux comme des conflits, perturbation des modes de vie, des violations des droits sociaux). Ainsi il est obligatoire pour les pays hôtes de concilier le développement économique et la protection de l’environnement dans leur politique de mise en valeur de ces hydrocarbures. C’est dans ce sens que notre analyse intervient. Il est important de voir quelles mesures ces pays, soucieux de la protection de l’environnement, devront–ils mettre en œuvre pour concilier l’exploitation pétrolière ou gazière et la protection des écosystèmes. Comment assurer l’équilibre entre les intérêts économiques et sociaux, d’une part, et la protection de l’environnement par la mise en place d’un cadre favorable à la jouissance effective des droits humains fondamentaux, d’autre part ? La réponse à ces questions va s’inscrire dans les nouvelles exigences internationales qui exhortent les acteurs (les État d’accueil et les compagnies pétrolières) à mener les opérations pétrolières et gazières conformément aux principes de développement durable et de transparence, la RSE, au principe relatif à la participation de la population locale. Dans nos trois pays, les gouvernements ont l’obligation de gérer les défis environnementaux, de réduire les impacts négatifs, de durcir les conditions d’accès à leurs ressources, de redéfinir les zones à explorer, veiller à concilier les activités pétrolières aux activités économiques déjà existantes (la pêche, le tourisme, l’agriculture) et surtout d’assurer la participation de la population locale afin de leur permettre de bénéficier des retombées économiques, grâce à l’amélioration de la politique du contenu local dans le CPP