La création par intelligence artificielle et le droit d'auteur
Auteur / Autrice : | Emilie Guiraud |
Direction : | Céline Castets-Renard |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit - EDSJP Toulouse |
Date : | Inscription en doctorat le 05/09/2017 |
Etablissement(s) : | Université Toulouse Capitole en cotutelle avec Université Laval |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science Politique (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IRDEIC - Institut de Recherche en Droit Européen, International et Comparé |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en anglais, pour Artificial Intelligence). Il est défini par lun de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques qui sadonnent à des tâches qui sont, pour linstant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : lapprentissage perceptuel, lorganisation de la mémoire et le raisonnement critique ». On souhaite par ce biais « simuler » lintelligence humaine. Si on pensait que les métiers dits « créatifs » allaient être protégés car ils nécessitent davoir des émotions pour en transmettre, on assiste depuis quelques années à une multiplication de créations faites par intelligence artificielle. Ceci soulève des questions quant aux droits dauteur qui, juridiquement, sappliquent à une « uvre de lesprit ». Or, lintelligence artificielle nen possède pas et ne peut donc prétendre à être auteur et titulaire de droits. Les droits reviennent-ils alors à ses maîtres ou créateurs ? Ou bien la création tombe-t-elle directement dans le domaine public ? Ladaptation du droit dauteur face à lémergence de lintelligence artificielle oblige les Etats à repenser ce droit. Il est donc intéressant de létudier sous le droit comparé Europe/Canada afin de comparer les solutions retenues.