Thèse en cours

« Lecture du dehors : expérience esthétique et poétique insulaire dans la littérature ''de Taiwan'' »

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 20/09/2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Chien-Hui Wang
Direction : Philippe Daros
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Littératures et civilisations comparées
Date : Inscription en doctorat le 16/10/2017
Soutenance le 20/09/2024
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris)

Résumé

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Du fait de la complexité historique et géopolitique, la littérature est depuis longtemps le moyen essentiel pour reconstruire le paysage et la mémoire de Taïwan. Pour de nombreux écrivains dits taïwanais, la façon dont ils expriment leurs expériences vécus sur la langue, sur le temps et sur l’espace devient le prisme par lequel se définissent leurs œuvres et se reflètent leurs pensées esthétiques. Comme le faisait Édouard Glissant en forgeant une « pensée archipélique » qui se base sur la physionomie littéraire des Caraïbes, j’aimerais me diriger vers une réflexion sur l’« expérience esthétique » d’une « poétique insulaire » à la taïwanaise. La recherche que je propose est, avant d’essayer de « définir » la littérature dite taïwanaise, de la « sentir ». À travers les perspectives d’une approche anthropologique et d’une lecture phénoménologique, je cherche à trouver un tracé et une méthodologie pour revenir aux textes mêmes. Pour ce faire, j’ai choisi les œuvres de Shi Shu-qing, de Li Yong-ping, de Syaman Rapongan et de Lo Yi-chin comme corpus, qui représentent respectivement l’« écrivaine de souche », l’« écrivain sino-malaysien », l’« écrivain aborigène » et l’« écrivain teinté parorigine continentale ». En analysant les œuvres de ces « autres dans l’autre » — c’est-à-dire, si Taïwan et sa littérature sont un « autre » par rapport à la littérature-monde en langue sinophone, les œuvres de ces écrivains « de Taïwan » se trouvent en marge de la marge —, j’espère offrir des aspects comparatiste à réfléchir sur les particularités comme sur les universalités de cette littérature autant insulaire que océanique.