L'intervention normative des Etats membres dans l'économie : contribution à l'étude de la notion de distorsion de concurrence
Auteur / Autrice : | Marine Commaille |
Direction : | Hélène Aubry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 17/12/2024 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | Droit, Economie, Management |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Droit, éthique, patrimoine (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Référent : Faculté de droit, économie, gestion | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Droit (2020-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Marie Malaurie-Vignal |
Examinateurs / Examinatrices : David Bosco, Philippe Maddalon, Alexandre Maitrot de La Motte | |
Rapporteurs / Rapporteuses : David Bosco, Philippe Maddalon |
Mots clés
Résumé
En tant que concept économique, la distorsion de concurrence désigne l'effet de l'intervention de l'État dans l'économie. Si cette notion a été formellement transposée en droit de l'Union européenne, elle est néanmoins perçue comme imprécise sur le plan juridique. En effet, son sens demeure flou et les multiples acceptions qui en découlent rendent sa conceptualisation délicate. Cependant, malgré cette diversité interprétative, il est envisageable de concevoir la distorsion de concurrence comme un concept juridique opérationnel. Pour y parvenir, il était nécessaire d'élaborer une théorie générale de la notion de distorsion de concurrence. Ainsi, cette thèse ambitionne d'identifier la signification et la portée juridiques de la distorsion de concurrence telle qu'elle se manifeste en droit positif, afin d'en proposer une définition unitaire. Une fois sa conceptualisation effectuée, il est alors possible de déterminer le régime juridique applicable à la distorsion de concurrence et de préciser les conditions dans lesquelles celle-ci doit être sanctionnée ou, au contraire, autorisée.