Quel enseignement voire didactique professionnelle orientera la politique d'orientation pour les jeunes Algériens par rapport à leurs pratiques éducatives et culturelles?
Auteur / Autrice : | Ahmed Moro |
Direction : | Line Numa-Bocage |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation - Cergy |
Date : | Inscription en doctorat le 28/09/2017 |
Etablissement(s) : | CY Cergy Paris Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | ED DSH - Droit et Sciences Humaines |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Bien être Organisations Numérique Habitabilité Education Universalité Relation Savoirs |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail de recherche analysera (à partir de l'enquête de terrain) le processus qui mène à l'émergence dune nouvelle politique publique concernant la didactique professionnelle à mettre en place pour la jeunesse en Algérie. La décentralisation politico-administrative et la guerre anti-terroriste ont conduit à une prise de conscience pour repenser le système de la protection préparant une nouvelle vision des études et surtout de la formation professionnelle. Dès lors, une « politique publique » particulière à la jeunesse, adaptée à la réorganisation de l'État tente de voir le jour. En effet, la société algérienne est en pleine mutation sur les plans social, économique, culturel et politique. Au cur de ces changements, les jeunes figurent en première ligne puisquils représentent simultanément le présent et lavenir de la société. Selon les données du RGPH 98 O.N.S, les jeunes âgés de 10 à 29 ans représentent 12 772 045 individus de la population totale estimée à 29 281 344 habitants. Par conséquent, leur poids démographique et les enjeux quils présentent en tant que ressource pour lavenir imposent de connaître objectivement leurs caractéristiques, leurs besoins, leurs attentes, leurs problèmes, leurs inquiétudes et leurs espoirs. À cela, il faut analyser de très près l'insertion professionnelle, sa didactique et surtout sa politique publique. Ainsi, il s'agit de comprendre comment certains territoires, dans la ville dAlger par exemple, inventent et développent une modalité d'éducation, répondant aux besoins les plus immédiats des jeunes en difficulté. Quels sont les profils des jeunes, les partenaires et les activités des organisations formatrices? Dans quelle mesure leur intervention, plurielle et diversifiée, permet de questionner et refonder le rôle et la responsabilité des pouvoirs publics en matière de formation et de professionnalisation? La mobilisation autour de ces questions est à l'origine de notre réflexion pour tenter d'apporter des réponses adéquates avec une tentative de définir la catégorie de la jeunesse et de son éventuelle prise en charge par l'État en fonction d'une programmation efficace.