Quels choix normatifs pour assumer une théorie politique globale du droit des animaux ? Le cas des conflits d'intérêts autour de la viande de brousse dans les pays en développement.
Auteur / Autrice : | Samuel Gaudineau |
Direction : | Corine Pelluchon |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Philosophie pratique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire d'étude du Politique Hannah Arendt (Créteil) |
Mots clés
Résumé
Partant de l'hypothèse méthodologique selon laquelle les prescriptions en faveur de la fin de l'exploitation de différentes espèces animales, donc de la fin de leur abattage, sont objectivables, la thèse se propose d'examiner en détails, et de manière concrète, ce que de tels choix supposent comme démarches politiques supplémentaires pour les assumer. Ainsi, dans des pays en développement n'ayant pas politiquement accès à une forme de gouvernance démocratique, comme au Cameroun, on trouve non seulement des conjonctures économiques dans lesquelles la viande de brousse s'avère rentable et propice à la survie des populations, mais encore une situation politique où l'interdiction du braconnage n'a visiblement pas su se doter assez efficacement des moyens réels de sa mise en place. L'étude de ce que devraient être, aux yeux de la population comme des chercheurs, les politiques de compensation ou de transition suivant l'interdiction du braconnage, pourra éclairer les différents devoirs des pays développés défendant une théorie politique globale du droit des animaux à l'égard des pays en développement dépendant économiquement de celle-ci, ainsi qu'informer les citoyens des pays développés de l'applicabilité plus grande dans leur contexte des prescriptions abolitionnistes.