Thèse en cours

Écrire la radicalisation dans le roman algérien contemporain

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Auteur / Autrice : Malika Kartout
Direction : Claude Coste
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Littérature française et comparée
Date : Inscription en doctorat le 20/11/2017
Etablissement(s) : CY Cergy Paris Université
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Arts, Humanités, Sciences Sociales (Cergy-Pontoise, Val d'Oise)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : HERITAGES

Résumé

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Si des philosophes, historiens, sociologues, politologues ou essayistes tels que Farhad Khosrokhavar ou encore Marc Trévidic ont abordé le sujet de la radicalisation, il reste encore inexploré par les études littéraires françaises et francophones ; or la littérature propose sa propre lecture du sujet. C’est pour cela que le propos de cette thèse s’articule autour de la représentation littéraire de la radicalisation. L’objet de cette recherche est en effet de mener une réflexion sur la prise en charge par la littérature algérienne des questions politiques et sociales en rapport avec la radicalisation. Mais ce qui nous intéresse tout particulièrement, c’est la manière dont la littérature écrit ce processus de transformation, c’est-à-dire le passage du temps. Le roman comme art du récit se donne pour fonction de rendre sensible l’écoulement du temps ainsi que la métamorphose des individus et des sociétés, notamment à travers les moyens du théâtre et de la parole pour Eugène Ionesco dans Rhinocéros. Quant à Michel Houellebecq, il fait le choix du roman réaliste dans Soumission. Comment les romanciers algériens rendent-ils, à leur tour, perceptibles et intelligibles la temporalité d’une transformation ainsi que les étapes de cette dernière ?