Efficacité et persistance de répulsifs à base de plantes pour des stratégies vertes de lutte antivectorielle
Auteur / Autrice : | Jirod Nararak |
Direction : | Sylvie Manguin, Theeraphap Chareonviriyaphap |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie Santé |
Date : | Inscription en doctorat le Soutenance le 15/12/2020 |
Etablissement(s) : | Montpellier en cotutelle avec Kasetsart University |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : HSM - Hydrosciences Montpellier |
Jury : | Président / Présidente : Padet Siriyasatien |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Manguin, Theeraphap Chareonviriyaphap, Anne BOUSQUET-MéLOU, Unchalee Sanguanpong, Evelyne Ollivier, Chandre Fabrice | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne BOUSQUET-MéLOU, Padet Siriyasatien |
Mots clés
Résumé
Les maladies transmissibles par les moustiques représentent un danger majeur pour des millions de personnes dans le monde. Les répulsifs utilisés contre les moustiques jouent un rôle important dans le contrôle de la transmission de ces maladies en réduisant le contact humain-vecteur. Toutefois, l’utilisation de répulsifs synthétiques a soulevé un certain nombre de questions préoccupantes en termes de risques pour l’environnement et la santé humaine. Ainsi, les répulsifs anti-moustiques à base de plantes représentent une alternative de choix aux répulsifs synthétiques, qui nécessitent donc une plus grande attention. Après une intense procédure de sélection de plantes et de certains de leurs composés, deux d’entre eux ont été sélectionnés pour une analyse approfondie de leurs activités répulsives contre cinq espèces de moustiques des genres Anopheles, Aedes et Culex, tous étant les vecteurs majeurs d’agents pathogènes humains, respectivement responsables de la transmission du paludisme, de la dengue et de l’encéphalite japonaise. Les résultats ont démontré qu’un des deux composés avaient, à concentration égale, un effet répulsif plus élevé sur ces moustiques que le DEET, molécule la plus utilisée dans les répulsifs actuels. De plus, ces deux composés ne présentent aucune réponse phototoxique, ni génotoxique, suggérant leur potentiel élevé pour le développement ultérieur de répulsifs verts, plus sûrs pour l’homme et l’environnement.