Thèse en cours

Les « effets de ratio ». Une étude de cas des effets de mise en scène liés au choix de formats d’image étroits.

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 17/09/2021. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Arthur Bart
Direction : Antoine de Baecque
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Esthétique, histoire et théorie des arts
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 17/09/2021
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Sciences, Arts, Création, Recherche
établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)
Jury : Président / Présidente : Frédérique Berthet
Examinateurs / Examinatrices : Antoine De baecque, Gilles Mouëllic, Vincent Amiel, Eugène Green, Priska Morrissey, Thierry Jousse, Claire Mathon
Rapporteur / Rapporteuse : Gilles Mouëllic, Vincent Amiel

Mots clés

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Résumé

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Ce travail vise à mettre en évidence, à travers l’écriture d’un texte de recherche et la réalisation d’un court-métrage de fiction, la valeur expressive des formats d’image dans le cinéma narratif. Nous partons de l’idée selon laquelle chacun des formats d’image possède un potentiel de figuration qui lui est spécifique et exerce de ce fait une influence sur l’organisation de l’espace cinématographique. Certain.e.s réalisateurs.trices s’appuient consciemment sur ce potentiel de figuration du ou des formats choisis afin de créer des effets précis de mise en scène que nous avons nommés « effets de ratio ». Nous mettons ainsi en évidence, à partir d’un corpus de films contemporains réalisés entièrement ou en partie dans un format d’image étroit (ratio inférieur à 1,66 : 1) différents usages expressifs des formats d’image. Nous identifions plusieurs « fonctions expressives » de ces formats étroits. Pour chacune d’entre elles, nous déclinons la manière dont le for mat intervient dans la mise en scène : fonction d’oppression, fonction d’intimité, fonction de sensation, fonction affective, fonction symbolique. Chacune de ces fonctions est activée par des agencements précis de mise en scène qui viennent puiser dans le format utilisé différentes qualités liées à son potentiel de figuration. C’est en ce sens que cette attention portée au choix d’un format, ou à la variation de formats, définit un procédé qui, si nous pouvons en trouver des traces dans l’histoire du cinéma, semble se déployer dans le cinéma contemporain avec une certaine consistance. Le film que nous avons réalisé, Nous sommes deux drôles (26’), dialogue pleinement avec l’objet de nos recherches. Nous avons cherché à y faire exister le format comme élément expressif de nos choix de mise en scène.