Thèse soutenue

Les rites religieux et la mort dans l’œuvre de Chateaubriand

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Auteur / Autrice : Emma Malinconico
Direction : Pierre Glaudes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature et civilisation française
Date : Soutenance le 28/05/2021
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Università degli studi Roma Tre
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (1998-....)
Jury : Président / Présidente : Benedetta Papasogli
Examinateurs / Examinatrices : Aurelio Principato, Marika Piva, Emmanuelle Tabet
Rapporteurs / Rapporteuses : Benedetta Papasogli, Fabienne Bercegol

Résumé

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Ce travail de thèse porte sur la présentation et sur l’analyse des passages écrits par Chateaubriand sur la ritualité religieuse et sur la mort. Le corpus inclut la quasi-totalité de ses ouvrages, y compris la correspondance, afin d’encadrer la recherche dans une perspective globale qui comprend aussi la dimension biographique de l’auteur. La recherche est visée à déceler le rôle joué par les rites chrétiens, indiens, celtes et gréco-romains, la sensibilité de Chateaubriand à l’égard de la mort, la présence de l’autocensure dans ses écrits et l’influence de son histoire familiale et du contexte historique. Il en ressort une stratification complexe constituée par les liens à plusieurs niveaux entre les passages analysés, la culture religieuse de référence, la perception de Chateaubriand et certains événements de sa vie. L’idée même de mort se penche sur la notion de mort et de sépulture métaphoriques auxquels se rattachent le rapport entre le corps, la mémoire et la tombe. Ils en ressortent le recours à la ritualité religieuse dans une finalité narrative plus que de véritable méditation religieuse. Ce travail montre aussi les quelques contradictions de l’auteur sur le plan religieux, rituel et personnel, sa sensibilité humaine et religieuse et la crainte de ce qui pourrait lui arriver après la mort : l’oubli et la profanation de son tombeaux physique et métaphorique.