Thèse soutenue

Complexes métalliques pour la reconnaissance de phospholipides d’intérêt biologiques

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Auteur / Autrice : Phoulinh Chanthavong
Direction : Catherine Belle
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie inorganique et bio inorganique
Date : Soutenance le 01/10/2021
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale chimie et science du vivant (Grenoble ; 199.-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Département de chimie moléculaire (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Olivier Sénèque
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Belle, Aurélie Bouchet-Spinelli, Benoît Colasson
Rapporteurs / Rapporteuses : Wilfrid Boireau, Katalin Selmeczi

Résumé

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A la suite de différents stimuli, la cellule peut être activée, ce qui conduit à un remodelage de sa membrane et via un bourgeonnement, à la libération de microvésicules dans le milieu extracellulaire. Ces microvésicules exposent à leur surface la phosphatidylsérine contrairement aux cellules saines où ce phospholipide anionique est localisé sur le feuillet interne de la bicouche membranaire. Présentes, dans les fluides biologiques, les microvésicules sont impliquées dans de nombreuses pathologies (diabète, hypertension, thrombose…), aussi il y a un réel intérêt à les étudier en tant que biomarqueurs pour la détection précoce, la thérapie et le suivi de pathologies. Le travail présenté dans ce manuscrit s’intéresse au développement d’une nouvelle méthode de capture des microvésicules par des complexes bimétalliques immobilisés sur une surface. Pour ce faire, deux séries de complexes à zinc(II) et cuivre(II) ont été préparées et caractérisées par diverses techniques spectroscopiques. Ces deux séries ont ensuite été utilisées pour des études d’interactions avec les phospholipides agencés dans des structures de complexités croissantes : 1) des monomères de phospholipides à chaînes courtes, 2) des vésicules modèles dont nous pouvons contrôler la taille et la composition et enfin 3) des microvésicules issues d’échantillons sanguins. Ces études ont permis de valider l’interaction des complexes de zinc/phosphatidylsérine en solution par résonance magnétique nucléaire (RMN) du phosphore et fluorescence, ainsi qu’en phases supportées après immobilisation des complexes par résonance plasmonique de surface (SPR) et l’interférométrie (BLI) pour les complexes de zinc et de cuivre.