Thèse en cours

La médiatisation des troubles liés à l'adolescence

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 08/12/2011. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Audrey Arnoult
Direction : Isabelle Garcin-Marrou
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Inscription en doctorat le 05/11/2007
Soutenance le 08/12/2011
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Éducation, psychologie, information et communication (Lyon ; 2007-....)

Résumé

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Cette thèse étudie la médiatisation des troubles liés à l’adolescence dans la presse quotidienne nationale (La Croix, Le Monde, Le Figaro, Libération et L’Humanité), entre 1995 et 2009. Elle vise à comprendre quel sens donnent les journaux à des conduites qui constituent à la fois des transgressions sociales, médicales voire juridiques mais qui témoignent de la souffrance psychique des adolescents. L’analyse quantitative et qualitative d’un corpus de 989 articles nous permet de répondre à ce questionnement. La méthodologie est fondée sur la sémiotique narrative greimassienne, l’analyse lexicale et énonciative. Des références théoriques issues de l’histoire, de la sociologie et des sciences de l’information et de la communication ont été mobilisées pour comprendre comment ces différentes conduites ont été problématisées au cours des siècles, quelles représentations les quotidiens réactivent dans les discours contemporains et quel rôle joue la presse dans la co-construction d’un problème de santé publique. L’analyse quantitative, menée sur l’ensemble du corpus, permet de montrer que certains troubles de l’adolescence sont peu médiatisés parce qu’ils ne sont pas encore médicalisés et ne font pas l’objet d’une politique de santé publique. L’analyse qualitative des articles consacrés à l’anorexie, au suicide, à l’usage de drogues, à la consommation d’alcool et aux troubles de l’adolescence en général permet de conclure sur la non-construction des troubles liés à l’adolescence comme problème de santé publique dans la presse quotidienne nationale.