Thèse en cours

Etude de l'interaction entre le bananier et le champignon Mycosphaerella fijiensis responsable de la maladie des raies noires

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Auteur / Autrice : Ibrahim Faihad
Direction : Jean CarlierAbdou Azali Hamza
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Génétique et génomique
Date : Inscription en doctorat le 24/07/2017
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale GAIA Biodiversité, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau (Montpellier ; 2015-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : BGPI - Biologie et Génétique des Interactions Plante-Parasite
Equipe de recherche : Biologie évolutive des champignons phytopathogènes

Résumé

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L’interaction entre le bananier et le champignon Mycosphaerella fijiensis entraine une grave maladie foliaire appelée la maladie des raies noires (MRN) (Churchill, 2011). Cette pandémie récente (arrivée aux Comores en 1998 et aux Antilles françaises en 2010) affecte tous les bananiers comestibles ; elle est considérée comme l’une des principales menaces de la sécurité alimentaire (Pennisi, 2010). L’utilisation de variétés résistantes aux maladies est une alternative à l’utilisation de pesticides pour une agriculture respectueuse de l’environnement. La création de variétés présentant une résistance durable à la MRN est l’objectif prioritaire des programmes de création variétale ce qui nécessite une meilleure connaissance du support génétique des interactions hôte-pathogènes. De telles études peuvent maintenant bénéficier du développement d’un test de phénotypage en conditions contrôlées avec analyse d’images (Carreel et al., 2013), de la bonne caractérisation moléculaire des ressources génétiques (Perrier et al., 2011) et des récents séquençages des génomes du bananier (D’Hont et al., 2012 ; Martin et al., 2016) et de M. fijiensis (Isaza et al., 2016). De nombreuses variétés principalement triploïdes ont été caractérisées aux champs pour leur résistance à M. fijiensis (Fouré, 1994) mais ce trait est peu connu pour la majorité des bananiers diploïdes que sont les géniteurs. Ortiz and Vuylsteke (1994) et Craenen and Ortiz (1997) ont déduit d’analyses génétiques que la résistance portée par l’accession ‘Calcutta 4’ (Musa acuminata burmannicoïdes) était due à un gène majeur récessif et au moins 2 loci mineurs. Aucun QTL de résistance totale ou partielle n’a été publié à ce jour pour la MRN. Dans ce contexte les questions de recherche de cette de thèse sont : - Quels géniteurs sont d’intérêt pour la création de variétés durablement résistantes car présentant des réactions contrastées aux différentes souches de M. fijiensis ? - Quels gènes sont impliqués dans ces résistances ? Ceux-ci se rapprochent ils de ceux impliqués dans l’interaction de plantes-pathogènes modèles ? Ces connaissances permettront d’accompagner le programme de création variétale par l’identification de géniteurs d’intérêts porteurs de différentes résistances et le développement de marqueurs pour la sélection assistée par marqueurs. Références : Carreel et al., 2013. VIPCA congress, Vienna. Churchill, 2011. Mol Plant Pathol, 12, 307-28. Craenen & Ortiz, 1997. Theoretical and Applied Genetics, 95, 497-505. Isaza et al., 2016., Plos Genetics, 12. Martin et al., 2016. Bmc Genomics, 17. Ortiz & Vuylsteke, 1994. Theoretical and Applied Genetics, 89, 146-152. Pennisi, 2010. Science, 327, 804-805. Perrier et al., 2011. Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 108, 11311-11318. D'hont et al. 2012. Nature 488, 213-217.