La coopération culturelle dans les relations bilatérales entre Madagascar et la France (1960-1972)
Auteur / Autrice : | Tsiory Razafinorovelo |
Direction : | Didier Nativel |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire de l'afrique : histoire, archéologie, histoire de l'art (ed 624) |
Date : | Inscription en doctorat le Soutenance le 18/12/2023 |
Etablissement(s) : | Université Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | ED 624 Sciences des Societes |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Laurent Martin, Violaine Tisseau, Benoit Beucher, Solofo Randrianja, Catherine Fournet-guérin, Didier Nativel |
Rapporteur / Rapporteuse : Solofo Randrianja, Catherine Fournet-guérin |
Résumé
Madagascar recouvre son indépendance le 26 juin 1960. Cette indépendance est assortie d'une série d'accords touchant plusieurs domaines stratégiques dont la culture. Cette thèse a pour ambition d'analyser l'évolution de cette coopération culturelle, notamment ses moyens et son application depuis la capitale Tananarive, pour la période de la Première République malgache. Par ailleurs, elle s'intéresse aux effets socio-culturels multiples de la coopération culturelle auprès des élites malgaches, en particulier celles de la capitale. À partir de sources écrites et orales inédites, ce travail apporte un nouvel éclairage sur une thématique essentielle dans la compréhension des enjeux de l'indépendance tout en contribuant à une meilleure connaissance des années 1960, période encore négligée dans l'historiographie de Madagascar. L'une des questions abordées par cette recherche porte sur la marge de manœuvre dont disposait l'État Malgache face aux initiatives de l'ancien colonisateur. Dans ce cadre, Tananarive, ancienne capitale précoloniale puis foyer majeur d'anticolonialisme, apparaît comme un espace incontournable et privilégié sur le plan matériel et social mais aussi comme un indéniable lieu d'élaboration d'alternatives aux politiques culturelles officielles, avant même mai 1972.