La gestuelle dansée créole martiniquaise et son substrat africain : lexique, forme, origine : essai d’approche globalisante
Auteur / Autrice : | Pierre Dru |
Direction : | Gerry L'Étang |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cultures et langues régionales |
Date : | Soutenance le 17/05/2024 |
Etablissement(s) : | Antilles |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Dynamique des environnements dans l'espace Caraïbes-Amériques (Pointe-à-Pitre ; 2022-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines (Schoelcher, Martinique) |
Jury : | Président / Présidente : Roger Somé |
Examinateurs / Examinatrices : Roger Somé, Odina Sturzenegger, Apollinaire Anakesa Kululuka, Monique Blérald | |
Rapporteur / Rapporteuse : Roger Somé, Odina Sturzenegger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La gestuelle dansée créole martiniquaise et son substrat africain est un thème particulièrement difficile à étudier et à comprendre. En effet, il synthétise à lui seul près de quatre siècles de colonisation et de syncrétisme au niveau anthropologique, car il s’appuie sur tous les apports conscients ou inconscients des différentes communautés qui ont animé et fait vivre la société martiniquaise. Même celles qui ont disparu y ont laissé des traces dans la mémoire gestuelle. Quand on s’intéresse à cette gestuelle et qu’on l’approfondit, elle révèle un socle et un substrat africain qui sont pour le moins communs à tous ces apports et qui en même temps sont à la base du processus de créolisation qui s’est effectué au fil du temps. Rien n’a été perdu totalement. Par contre, beaucoup d’aspects initiaux ont été remodelés, intégrés, transformés dans cette matrice transmise oralement et qui ne demande pour s’assumer et se développer qu’à prendre conscience d’elle-même.