Modèle d’évaluation de la performance et d’aide à la décision pour le développement des éco parcs d’activité : application aux contextes français et québécois
Auteur / Autrice : | Mathilde Le Tellier |
Direction : | Benoît Stutz, Lamia Berrah |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences Pour l'Ingénieur |
Date : | Inscription en doctorat le 03/10/2016 Soutenance le 16/12/2020 |
Etablissement(s) : | Chambéry en cotutelle avec Université du Québec à Trois-Rivières |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences et ingénierie des systèmes, de l'environnement et des organisations (Chambéry ; 2007-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Optimisation de la Conception et Ingénierie de l'Environnement |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La ville de Chambéry a connu une désindustrialisation progressive au cours de ces trente dernières années. Malgré la pression foncière liée à la proximité des montagnes et à l’accroissement de la population, plus de 50 ha de friches industrielles proches du centre-ville restent à l’abandon, offrant aux collectivités territoriales des potentiels de premier ordre pour de nouveaux développements urbains, intégrant des zones d’activité économique. Le déploiement de parcs d’activité sur ces espaces doit tenir compte du contexte géographique, économique, énergétique, social et environnemental local. Il doit être fédérateur, robuste, soucieux de la qualité de vie et de l’environnement et enfin être susceptible de générer un développement territorial endogène et viable. L’agglomération de Victoriaville au Québec fait face à des défis similaires au travers du nouvel éco parc industriel qu’elle a entrepris de développer, dans un environnement culturel toutefois très différent de l’environnement français. Le projet de recherche proposé vise à développer des outils d’évaluation, d’analyse et d’aide à la décision robustes, destinés à éclairer les collectivités territoriales de Chambéry, Annecy et de Victoriaville dans le développement de leurs éco parcs d’activité (tertiaire et industrielle). Le développement de ces nouveaux outils devra, prendre en compte les contextes locaux spécifiques (acteurs, ressources, demande citoyenne…), mais également s’adapter aux évolutions politiques, économiques, sociologiques (créations de liens de collaborations entre les acteurs du territoire) et règlementaires tout au long de la vie des éco-parcs d’activité. La nature et le contexte très différents des deux parcs d’activité seront une source d’enrichissement pour le développement des modèles