Le procès pénal à l'épreuve de la justice restaurative
Auteur / Autrice : | Sarah Galvani |
Direction : | Catherine Ginestet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2016 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science Politique (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IDP - Institut de Droit Privé |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La réforme du 15 août 2014 a introduit l'article 10-1 dans le Code de procédure pénale, relatif à la proposition, à tous les stades de la procédure pénale, d'une mesure de justice restaurative. Cet article est l'unique disposition du sous-titre II du Titre préliminaire, ayant pour titre "De la justice restaurative". La notion de justice restaurative, connue dans les Etats anglo-saxons, notamment nord-américains, sème le trouble au sein de la procédure pénale française. En effet, les textes français ne la définissent pas, et le récent article 10-1 du Code de procédure pénale ne donne guère plus de précisions. Il est donc intéressant de se pencher sur cette notion, afin de voir si elle est un modèle complémentaire ou parallèle au procès pénal. En outre, certaines juridictions françaises, notamment le Tribunal judiciaire de Lyon, expérimentent la justice restaurative en instaurant des partenariats entre avocats et magistrats. Cette expérimentation ayant débuté en mars 2016, a ici pour but d'impulser la justice restaurative, dans la lignée de la réforme du 15 août 2014. La justice restaurative aurait pour finalité d'instaurer un dialogue entre l'auteur des faits incriminés et la victime.