Auteur / Autrice : | Anass Assadiki |
Direction : | Georges Cailletaud, Warren Poole, Vladimir Esin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et génie des matériaux |
Date : | Soutenance le 19/06/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Ingénierie des Systèmes, Matériaux, Mécanique, Énergétique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ENSMP MAT. Centre des matériaux (Evry, Essonne) |
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Ivan Guillot |
Examinateurs / Examinatrices : Georges Cailletaud, Warren Poole, Vladimir Esin, Shahrzad Esmaeili, Rémi Martinez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Perez, David Balloy |
Mots clés
Résumé
Les alliages d’aluminium du type A356+0.5Cu sont fortement utilisés en fonderie pour l’application culasses automobile en raison de leurs bonnes propriétés thermiques et mécaniques. La limite d’élasticité de ces alliages est étroitement reliée à la microstructure de précipitation dont la formation et l’évolution sont contrôlées par la diffusion. Dans ce travail, la cinétique de précipitation de la phase durcissante β”-Mg2Si et la limite d’élasticité associée ont été modélisées. La précipitation a été modélisée en se basant sur la théorie classique de la germination et la croissance contrôlée par la diffusion. L’approche numérique KWN de discrétisation en classes de tailles a été employée afin de suivre l’évolution des distributions de tailles en réponse à un historique thermique. La limite d’élasticité a été modélisée en additionnant les contributions des précipités et le durcissement par solution solide de façon directement informée par le modèle de précipitation. La contribution des précipités a été modélisée en prenant en compte leur morphologie en bâtonnets et leur orientation dans la matrice. Des échantillons ont été coulés et ont été assujettis à un traitement thermique de mise en solution, trempe et vieillissement pour des durées variables. Le modèle a ensuite été confronté à deux niveaux aux résultats d’expériences conduites sur ces échantillons. D’une part, les distributions de tailles simulées ont été comparées aux mesures effectuées grâce à des observations par microscopie électronique en transmission. D’autre part, la limite d’élasticité simulée a été comparée aux résultats d’essais de traction. Finalement, une chaîne de calculs éléments-finis intégrant ces modèles a été mise au point dans le code de calcul Z-Set. Des simulations de traitement thermique de trempe et vieillissement ont été effectuées permettant la représentation des gradients de propriété ainsi que l’estimation et la localisation des contraintes résiduelles.