Le choix des modes alternatifs de résolution
Auteur / Autrice : | Yann Gustan |
Direction : | Jean-Michel Communier, Michèle Guillaume-Hofnung |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences juridiques |
Date : | Inscription en doctorat le 05/12/2016 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Collège dEtudes Interdisciplinaires |
établissement de préparation de la thèse : Université Paris-Sud (1970-2019) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les professionnels faisant usage des modes alternatifs de résolution des différends ne sont pas en mesure de définir des critères du choix de ces modes autrement que de façon empirique sur la base de leur expérience du sujet. Au-delà d'une réponse évidente qui consiste à dire ''cela dépend de la situation'', lobjectif est ici daider les personnes privées (entreprises et particuliers) à mieux connaître les MARDs afin de prévenir, puis gérer les différends qui surgissent notamment dans la vie dun contrat conclu avec leurs partenaires économiques. La prévention et la gestion du conflit gagneront en efficacité et en cohérence si lon parvient à déterminer, au regard de considérations à la fois juridiques, économiques et techniques, quel mode alternatif de résolution des différends doit être mis en uvre à tel moment de lexistence dun différend. Il sagit par la même occasion de rationaliser le coût investi en temps et en argent pour la prévention et/ou la gestion dun différend. En synthèse se pose la question de savoir : Pourquoi tel mode alternatif plutôt que tel autre ? Pour se faire, il faut tenter de développer des outils reposants sur des critères de sélection du MARD à appliquer à tel ou tel type de différend. Il sagit donc danalyser chaque MARD afin daboutir à des critères de leur sélection en fonction du différend en cause.