Physiopathologie et traitement de la fourbure équine : évaluation des effets vasculaires de la pentoxifylline et de la propentophylline dans les vaisseaux digités de cheval
Auteur / Autrice : | Nasr Kabbesh |
Direction : | Marc Gogny |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie, Médecine, Santé |
Date : | Inscription en doctorat le 12/12/2008 Soutenance le 25/10/2012 |
Etablissement(s) : | Nantes, Ecole nationale vétérinaire |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le traitement médical de la fourbure équine basé sur l’usage d’agents vasodilatateurs (i.e. antagonistes -adrénergiques) n’a pas toujours été couronné de succès jusqu’à présent. La pentoxifylline et la propentofylline sont des bases xanthiques possédant des propriétés hémorhéologique et anti-endotoxinique, mais leur effet vasodilatateur est très peu connu chez le cheval. Mon travail de thèse a consisté à étudier in vitro les effets vasorelaxants de la pentoxifylline et de la propentofylline dans les veines digitées de cheval (VDC) sain. Les résultats obtenus montrent que la pentoxifylline induit une relaxation qui implique un rôle du monoxyde d’azote (NO) endothélial, la voie des prostaglandines vasodilatatrices ainsi qu’une inhibition des phosphodiéstérases spécifiques de la dégradation de la guanosine monophosphate cyclique. Contrairement à la pentoxifylline, la voie des prostaglandines n’intervient pas dans le mécanisme d’action de la propentofylline et la voie du NO n’est que partiellement concernée. Dans un modèle de fourbure endotoxinique, mes travaux montrent que la relaxation induite par les deux molécules est conservée en présence d’endotoxine d’Escherichia coli contrairement à celle induite par l’acétylcholine. De plus, seulement la pentoxifylline a corrigé la dysfonction endothéliale engendrée par l’endotoxine d’Escherichia coli. Ce travail décrit, pour la première fois, les mécanismes vasorelaxants de la pentoxifylline et de la propentofylline dans les VDC. Les résultats obtenus appuient l'hypothèse selon laquelle la pentoxifylline pourrait avoir un effet vasculoprotecteur sur les vaisseaux digités des chevaux fourbus, indépendamment de ses propriétés hémorhéologiques