Évaluation du carcinome mammaire spontané canin comme modèle d’étude du rôle des facteurs de croissance et de leurs récepteurs dans l’interaction entre obésité et cancer du sein
Auteur / Autrice : | Laeticia Jaillardon |
Direction : | Brigitte Siliart |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Recherche clinique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2011 Soutenance le 16/12/2015 |
Etablissement(s) : | Nantes, Ecole nationale vétérinaire |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L’obésité est un facteur de risque majeur dans le cancer du sein, particulièrement pour les tumeurs agressives « triple négatives » (n’exprimant pas les récepteurs aux oestrogènes et à la progestérone et ne surexprimant pas le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain HER2). Divers facteurs de croissance (e.g. leptine, système IGF (Insulin-Like Growth Factor), insuline, prolactine, oestrogènes et androgènes) sont incriminés dans cette augmentation du risque. La chienne pourrait être un modèle pré-clinique pertinent : elle développe spontanément des cancers mammaires de même type avec une prévalence élevée de triple négatifs, et présente un profil métabolique et hormonal similaire à celui de l’Homme lors d’obésité. Nous avons montré que les principaux facteurs de croissance et leurs récepteurs impliqués dans le lien entre obésité et cancer étaient présents chez les chiennes atteintes de carcinomes mammaires invasifs et étroitement liés au pronostic. Ces résultats prouvent la pertinence du modèle Chien pour explorer le lien entre obésité et cancer du sein dans une perspective de recherche translationnelle afin d’identifier des biomarqueurs diagnostiques et pronostiques et mettre en place des thérapies novatrices.