Bois et contact alimentaire : de la méthodologie d'extraction des microorganismes à partir du bois à l'évaluation du transfert microbiologique aux aliments cibles
Auteur / Autrice : | Rached Ismail |
Direction : | Michel Federighi |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie des organismes |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2012 Soutenance le 26/06/2015 |
Etablissement(s) : | Nantes, Ecole nationale vétérinaire |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Végétal-Environnement-Nutrition-Agro-Alimentaire-Mer (Angers) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
En France, le matériau Bois est autorisé au contact alimentaire par l’arrêté de 1945, renforcé par la fiche Bois n°2012-93 de la DGCCRF (Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes), fixant la liste positive d’essences de bois autorisées au contact alimentaire. Bien que des études antérieures aient démontré la qualité hygiénique des planches à découper en bois et la qualité bactériostatique des planches d’affinage en bois, des travaux restent nécessaires pour la caractérisation microbiologique des surfaces bois. Dans cette optique, trois méthodes d’extraction de microorganismes ont été comparées et validées pour trois essences de bois (sec ou humide) utilisées dans la filière française de l’emballage bois. Trois dangers microbiologiques, identifiés pour les filières utilisatrices de ces emballages, ont été testés. Ainsi, la méthode de broyage a été retenue pour des emballages bois d’épaisseur inférieure à 5 mm tandis que la méthode de rabotage est mieux adaptée aux emballages bois d’épaisseur supérieure à 5 mm. Ces deux méthodes ont permis l’analyse de la microflore des emballages et surfaces en bois au contact alimentaire sur un modèle de terrain ainsi que la quantification des transferts microbiologiques du bois vers des aliments d’intérêt en laboratoire, en fonction de différents paramètres. Les résultats obtenus corroborent l’innocuité hygiénique de la surface bois au contact alimentaire direct. Ce travail a été réalisé dans le cadre du consortium scientifique français, EmaBois, associant les industriels du Pôle Emballages Bois, l’UMR 1014 SECALIM et les instituts technologiques FCBA et ACTALIA produits laitiers.