Thèse en cours

Déstabilisation des terrains supports d’infrastructures de haute montagne dans les Alpes françaises

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu en 2019. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Pierre-Allain Duvillard
Direction : Jean-Jacques DelannoyPhilippe Schoeneich
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance en 2019
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences et ingénierie des systèmes, de l'environnement et des organisations (Chambéry ; 2007-2021)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Environnements, Dynamiques et Territoires de la Montagne
Jury : Président / Présidente : Etienne Cossart
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Jacques Delannoy, Marcia Phillips, Reynald Delaloye, Ludovic Ravanel, Philippe Schoeneich, Wilfried Haeberli
Rapporteurs / Rapporteuses : Marcia Phillips, Reynald Delaloye

Résumé

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Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, la haute montagne alpine est affectée par des changements majeurs tels que le retrait des glaciers et la dégradation (réchauffement) du permafrost. Combinés ou non, ils peuvent déclencher des mouvements de masses rocheuses dans les parois ou dans les formations superficielles de haute altitude. Ces processus sont à l’origine d’un risque direct de déstabilisation pour les infrastructures construites en haute montagne (refuges, remontées mécaniques, etc.), nombreuses du fait de l’intensité de l’aménagement touristique de la haute montagne alpine en France. Cette thèse vise donc à documenter l’évolution de la stabilité des terrains porteurs d’infrastructures, à différentes échelles. Pour ce faire, quatre axes de recherche ont été définis, dans un esprit de multidisciplinarité : (i) un recensement le plus exhaustif possible des infrastructures présentes en contexte de permafrost potentiel ; (ii) un inventaire des dommages survenus sur des infrastructures en contexte de permafrost au cours des 30 dernières années, afin qualifier leur vulnérabilité dans le temps ; (iii) le développement et l’application d’un indice de risque, incluant une caractérisation de l’aléa et un diagnostic de la vulnérabilité, destiné à permettre la hiérarchisation des infrastructures selon un niveau de dégradation probable du permafrost ; (iv) la réalisation d’études de cas de terrains porteurs d’infrastructures (e.g. glacier rocheux, arête rocheuse et versant rocheux) avec une caractérisation et un suivi géomorphologique multi-méthodes (thermique, géophysique et topographique).