Thèse soutenue

La représentation du cheval dans la sculpture grecque de l'époque archaïque à la fin de l'époque hellénistique : (VIè-Ier siècle av.J.-C.)

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Auteur / Autrice : Camilla Fattore
Direction : Francis ProstMarcello Barbanera
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 18/12/2021
Etablissement(s) : Paris 1 en cotutelle avec Università degli studi La Sapienza (Rome)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Archéologie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Roland Étienne
Examinateurs / Examinatrices : Francis Prost, Marcello Barbanera, Rachel Nouet
Rapporteurs / Rapporteuses : Matteo Cadario, Ludovico Rebaudo

Résumé

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Cette recherche porte sur la représentation du cheval dans la sculpture grecque, du VIe au Ier siècle av. J.-C. Elle se fonde sur l’analyse d’un corpus de 126 œuvres en pierre et en bronze, présentées par des fiches analytiques dans un catalogue dédié, et provenant de la Grèce continentale et insulaire, des colonies d’Occident et de l’Orient grec. La première partie concerne l’étude des matériaux et des techniques de fabrication avec l’objectif de vérifier leur évolution et le degré de son impact sur les changements iconographiques mais aussi pour distinguer les éléments de représentation dérivés de limites techniques de ceux correspondant aux choix artistiques des artisans. La deuxième partie concerne l’iconographie et son évolution. Le but est d’établir une chrono-typologie de l’iconographie du cheval, visant à le caractériser en fonction de l’anatomie, du mouvement et des contextes de sa représentation. La troisième partie est dédiée aux styles locaux et aux races. L’objectif est de vérifier s’il est possible de détecter des traits typiques de centres producteur ou de maîtres donnés permettant d’aboutir à un paradigme de référence utile pour déterminer le lieu de fabrication des œuvres. Dans le deuxième cas le but est de vérifier si certaines différences morphologiques sont interprétables comme la représentation de races différentes ou plutôt comme la tentative de distinguer les animaux d’un point de vue de leur fonction ou de leur sexe. De cette façon cette recherche contribue à restituer l’expérience d’un élément de la société — l’artisan/le commanditaire — par rapport à cette figure animale, protagoniste de la vie artistique mais aussi historique du monde grec.