Thèse en cours

Conception d’un dispositif d’évaluation de la formation lors des renouvellements de sous-traitants en quasi-intégration. Le contexte de l’exploitation en sûreté/sécurité au CEA

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Auteur / Autrice : Amaury Bazalgette
Direction : Franck GuarnieriAude DevilleAurélien Portelli
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences et génie des activités à risques
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2015
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Ingénierie des Systèmes, Matériaux, Mécanique, Énergétique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche sur les risques et les crises (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes)
établissement opérateur d'inscription : Université de Recherche Paris Sciences et Lettres (2015-2019)

Résumé

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Cette thèse se déroule sous l’égide du CEA à l’origine du constat opérationnel et du questionnement académique portant sur les conditions de satisfaction des exigences de sûreté/sécurité lors d’un changement de prestataires dits en quasi-intégration dans une Installation Nucléaire de Base (INB). Ce travail de recherche traite tout particulièrement de la question de la performance du transfert de connaissances au sein d’un système d’acteurs comprenant le prestataire entrant, sortant et le CEA. Ces deux derniers acteurs assurent la formation du prestataire entrant. Cette formation a pour but de contribuer au maintien de la sûreté/sécurité et, en particulier, au déploiement des connaissances chez le prestataire entrant. Plusieurs installations ont fait l’objet de ce changement de prestataires dont une qui a été un terrain d’observations de plusieurs semaines. Une approche par la « grounded theory » a été adoptée tout au long de ce travail. Les données ont fait l’objet d’une analyse par le modèle de Kirkpatrick, ce qui a nécessité d'incrémenter et de contextualiser ce même modèle aux spécificités et contraintes de ce type de formations. Parmi les résultats qui ressortent, on notera i) une méthodologie commune, adaptée aux spécificités de l'INB dans la formation des prestataires ; ii) la mise en avant d'une création d'un collectif de travail, non contractuellement prescrit ; iii) et malgré cette rotation sur un cycle de cinq ans, une optimisation croissante des modes opératoires des différentes tâches à réaliser durant la conduite de l'exploitation. Ces résultats et ce modèle d’évaluation incrémenté, proposé et testé pourrait aider le CEA à répondre aux questions qu'il se pose sur la méthodologie, la qualité et les transformations qu'il peut apporter à la formation des futurs prestataires.