Auteur / Autrice : | Alexia De Mari | |
Direction : | Guillaume Soulez, Kira Kitsopanidou | |
Type : | Projet de thèse | |
Discipline(s) : | Etudes cinématographiques et audiovisuelles. | |
Date : | Inscription en doctorat le 19/11/2015 | Soutenance le 30/01/2023 |
Etablissement(s) : | Paris 3 | |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) | |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel (Paris) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse propose d’étudier l’histoire des techniques de prises de vue pour la période de la post-Nouvelle Vague dans les années soixante jusqu’à l’avènement de l’image numérique dans les années deux mille. L’analyse de l’histoire des techniques est conjuguée à celle de l’entreprise Aaton et à celle des formes filmiques. À travers l’exploitation du fonds Aaton du Conservatoire des techniques de la Cinémathèque française, d’une série d’entretiens menés auprès de techniciens, d’opérateurs et de directeurs de la photographie et de l’analyse d’œuvres filmiques, ce travail vise à comprendre le processus d’innovation des appareils de prise de vue 16 et Super 16 mm et à mettre en lumière l’évolution des usages. Nous examinons la position et les choix de l’entreprise Aaton qui séduit les opérateurs de prise de vue par une politique singulière héritée de la culture française post-68, parfois en décalage avec les besoins de l’entreprise.