Thèse soutenue

Recherches sur les correspondances latines mineures de l'époque carolingienne. Présentation, traduction annotée, étude littéraire
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Auteur / Autrice : Luce Carteron
Direction : Christiane Veyrard-Cosme
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études latines
Date : Soutenance le 03/12/2022
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études et de recherches antiques et médiévales (Paris)
Jury : Président / Présidente : Stéphane Gioanni
Examinateurs / Examinatrices : Christiane Veyrard-Cosme, Stéphane Gioanni, Marie-Céline Isaïa, Jean Meyers, Mickaël Ribreau
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Céline Isaïa, Jean Meyers

Résumé

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Cette thèse présente la traduction et l'étude d'un corpus constitué de quarante-et-une lettres, composées sous le règne de Charlemagne par divers lettrés issus de différentes aires culturelles de l'actuelle Europe qui fréquentèrent la cour du souverain. Ces missives, qui, pour la plupart, n'ont pas été traduites en français, sont généralement peu étudiées par la critique, ou sont commentées majoritairement d'un point de vue historique et théologique. Un premier volume comprend le commentaire de ces lettres, qui s'efforce d'en analyser les enjeux littéraires, culturels et historiques, notamment à partir de la recherche de sources scripturaires et patristiques. Une partie de synthèse visant à proposer un prolongement de la réflexion récapitule ensuite les conceptions grammaticales qui sous-tendent ces missives en soulignant le lien établi à l'époque carolingienne entre la grammaire et les catégories issues de la tradition aristotélico-boécienne. Elle propose d'envisager la conception des textes de notre corpus à partir d'un système de pensée commun en les replaçant, parallèlement à d'autres productions carolingiennes, dans le contexte culturel qui leur est propre. Le second volume présente une traduction des lettres en vis-à-vis de leur version latine, afin d'en éclairer les sources scripturaires et patristiques au moyen d'un double apparat et d'en élucider certains passages par un troisième étage de notes.