La place de la victime dans le procès pénal de 1808 à 1958
Auteur / Autrice : | Mélissa Bouchard |
Direction : | Pascal Vielfaure |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du Droit et des Institutions |
Date : | Soutenance le 25/11/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Montpellier ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'histoire du droit (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Boris Bernabé |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Vielfaure, Boris Bernabé, Sébastien Le Gal, Marc Ortolani, Eloi Clément, Jean-Marie Carbasse | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sébastien Le Gal, Marc Ortolani |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La victime dans le procès pénal est passée d'une victime presque oubliée à une victime omniprésente, au centre des préoccupations. Ce travail élaboré à la lumière de l'histoire du droit s'interroge sur le chemin que la victime de l'infraction pénale a parcouru de 1808 à 1958, période d'application du Code d'instruction criminelle. Si une place dans le procès pénal lui est attribuée, elle se caractérise dans un premier temps par sa fragilité et les incertitudes qui l'entourent. Ces dernières ont néanmoins tendance à s'estomper au fil du temps. La montée en puissance de la prise en compte de la victime s'accompagne alors d'une extension de ses droits et de sa reconnaissance au sein du procès pénal dont les intérêts restent toutefois orientés vers la répression et la sauvegarde de l'ordre public.