Contribution à l'étude du statut juridique du mineur en droit civil
Auteur / Autrice : | Maureen Domin |
Direction : | Christophe Albiges |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et Sciences Criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le Soutenance le 18/12/2019 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Montpellier ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LDP - Laboratoire de Droit Privé |
Jury : | Président / Présidente : Hubert Bosse-platiere |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Albiges, Vincent Égéa, Adeline Gouttenoire, Louis-Frédéric Pignarre | |
Rapporteur / Rapporteuse : Vincent Égéa, Adeline Gouttenoire |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les règles juridiques applicables au mineur sont, plus que jamais, dispersées. Elles le sont dans différents codes et au sein même du Code civil. Voici donc un sujet de droit, le mineur, auquel sappliquent des règles particulières. Or, la dispersion de ces règles donne à voir un statut juridique « éclaté » à légard duquel il est difficile en létat de saisir la cohérence. Il sagit dès lors de remédier à cette situation peu satisfaisante en présentant les règles qui forment la condition juridique du mineur sous le jour dun statut « réunifié ». La présente recherche consiste ainsi à systématiser ces règles dispersées autour de critères. Lexamen de ces dernières permet didentifier deux critères : un critère objectif, lâge, et un critère subjectif, le discernement. Lutilisation par le législateur des critères objectif et subjectif poursuit deux finalités distinctes, mais complémentaires : garantir la protection générale du mineur, dune part, et promouvoir son autonomie, dautre part. Il sagit donc de défendre une systématisation du statut juridique du mineur autour de ces finalités. La solution proposée présente un triple intérêt. Dabord, elle souligne lévolution des sources du droit qui composent le statut juridique du mineur. Ces sources semblent désormais conjuguer lintervention du législateur avec celle du juge. Leur évolution traduit, au-delà, celle de la place du mineur au sein de la famille et, plus largement, au sein de la société. En outre, cette systématisation préserve lintérêt du mineur, puisquelle contribue à la cohérence de son statut juridique, qui devient plus intelligible et accessible. Le troisième intérêt que cette systématisation présente réside dans la démonstration que la conception du statut juridique du mineur nest pas monolithique. La systématisation proposée révèle, en effet, « la face cachée du mineur » : le développement de son autonomie.