Thèse en cours

Etude cellulaire et moléculaire du rôle des oenocytes dans la reproduction de la Drosophile Drosophila melanogaster : Implication des phéromones cuticulaires dans la fertilité des mouches

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Auteur / Autrice : Marwa Hamlaoui
Direction : Claude Wicker-thomas
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Inscription en doctorat le 01/01/2016
Etablissement(s) : université Paris-Saclay en cotutelle avec Université de Tunis Elmanar
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Structure et dynamique des systèmes vivants (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : GABI - Génétique animale et Biologie intégrative - UMR INRA/AgroParisTech/CEA
Equipe de recherche : GERAD - Génétique Évolutive, Reproduction et Adaptation des Drosophiles
établissement de préparation de la thèse : Université Paris-Sud (1970-2019)

Mots clés

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Résumé

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Chez les insectes, les phéromones sexuelles ont un rôle primordial dans le comportement sexuel et l’accouplement. Chez la Drosophile, les phéromones sexuelles cuticulaires sont des hydrocarbures à très longue chaîne (CHC), synthétisées à partir des acides gras dans des cellules spécialisées de l’épiderme : les oenocytes. En inhibant la transcription de gènes de biosynthèse dans les oenocytes, il est possible de perturber ou même interrompre la synthèse phéromonale. Les données bibliographiques montrent que les drosophiles dépourvues de phéromones cuticulairessont incapables de pondre, alors que les ovaires paraissent formés normalement. Il a été également montré que l’inhibition de la transcription de certains gènes dans les oenocytes, réduit considérablement pour certains la fertilité des mouches et pour d’autres la résistance à la dessiccation. Ce dernier point montre que les cires présentes sur le tégument pourraient participer à l’imperméabilisation du tégument de concert avec les HC. L’étude de ces mécanismes ouvre des perspectives nouvelles dans la lutte contre les insectes sans utiliser des pesticides. On se propose donc d’évaluer la synthèse des acides gras dans les oenocytes et déterminer leur rôle dans la synthèse des phéromones et des cires et leur action sur la fertilité. L’objectif essentiel est de mieux connaitre les intermédiaires physiologiques qui relient phéromones, cires et fécondité.