caractérisation de facteurs de virulence impliquant les systèmes de sécrétion bactériens
Auteur / Autrice : | Quentin Bertrand |
Direction : | Andréa Dessen |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie Structurale et Nanobiologie |
Date : | Inscription en doctorat le Soutenance le 12/12/2019 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale chimie et science du vivant (Grenoble ; 199.-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Biologie Structurale |
Jury : | Président / Présidente : Ina Attree |
Examinateurs / Examinatrices : Andrea Dessen, Vincent Villeret, Rome Voulhoux, Ariel j. Blocker | |
Rapporteur / Rapporteuse : Vincent Villeret, Rome Voulhoux |
Mots clés
Résumé
Pseudomonas aeruginosa est une bactérie responsable de sévères infections nosocomiales. Ces infections sont un réel problème pour la santé publique car P. aeruginosa fait partie des pathogènes ESKAPE qui ont développé des facteurs de résistance aux antibiotiques ce qui leur permet déchapper aux traitements classiques. P. aeruginosa, en plus dêtre résistante aux antibiotiques est capable dexprimer de nombreux facteurs de virulences. Parmi ces facteurs on retrouve les systèmes de sécrétion de type V (SST5) sur lequel jai pu travailler durant ma thèse. Une nouvelle souche de P. aeruginosa a été découverte à Grenoble il y a quelques années. Cette souche nexprime pas les mêmes facteurs de virulence que les souches communément étudiées mais en demeure bien plus toxique. La toxicité de cette souche est due à lexpression de deux protéines ExlB et ExlA faisant partie de la famille du SST5b et ayant un mécanisme daction complètement nouveau car aucun homologue nest connu. La toxine ExlA est capable de faire des pores dans les membranes des cellules eucaryotes entrainant leur mort. Le but de ma thèse était donc de comprendre à léchelle moléculaire le fonctionnement de ExlA. Pour identifier le mécanisme daction de cette toxine, nous lavons divisée en deux domaines que nous avons étudiés séparément. En utilisant des techniques de RMN, de SEC-MALLS, de flottaison différentielle, de SAXS et dAFM, nous avons pu définir que le domaine C-terminal de cette protéine était un « molten globule» en solution et était capable de faire des trous dans les membranes lipidiques reconstituées. Ce domaine semble être le domaine responsable de linteraction dExlA avec les lipides. Ceci additionné à des études menées in vivo sur la toxine ExlA complète et comportant uniquement son domaine N-terminal nous a permis de définir un possible mécanisme daction de la toxine ExlA. La somme de nos études fait lobjet dun article en cours décriture.