Le rôle des émotions et de la reconnaissance dans les processus de radialisation des groupes islamistes en Europe occidentale (2001-2009).
Auteur / Autrice : | Maeva Clement |
Direction : | Thomas Lindemann |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences politiques |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2013 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay en cotutelle avec Johann Wolfgang Goethe Universität Frankfurt am Main |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche Versailles Saint Quentin Institutions Publiques |
établissement de préparation de la thèse : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....) |
Mots clés
Résumé
Ce projet de thèse sinspire des avancées en neuroscience et en psychologie sociale sur le rôle des émotions dans les identités de groupe, ainsi que des travaux, en relations internationales et en philosophie politique, sur le rôle des expériences de non-reconnaissance dans les conflits politiques. Partant du constat que ces aspects ont été largement négligés dans létude des processus contemporains de radicalisation dite islamique, ce travail sattache à analyser, dans une perspective comparée, la dimension émotionnelle des dénis de reconnaissance et leur impact sur les processus de radicalisation violente. Létude de cas porte sur les processus de radicalisation de quatre groupes islamistes actifs dans la décennie 2000 en Europe occidentale (Grande-Bretagne, France et Allemagne).